Toutes les cloisons sont abattues afin de garder que l’essentiel, le porteur, l’enveloppe et le noyau des circulations verticales. Ainsi, les points de vue sont multipliés et une nouvelle répartition équilibrée entre surfaces neutres et surfaces colorées est proposée. Cette nouvelle polychromie spatiale s’appuie sur les qualités constructives et dynamiques des couleurs sans devenir un revêtement superficiel.
Suivant le « Manifeste de la couleur dans l’espace » (1952) de Félix Del Marle, le mur longitudinal est traité dans une nuance de bleu, couleur de repos et de calme correspondant à l’horizontale. Le rouge, couleur positive, plus riche en fréquences et vibrations, la plus dynamique, est utilisée ponctuellement pour souligner des surfaces verticales qui participent de manière dynamique à l’aménagement de cet espace. En plus, ce rouge carmin met en valeur le bleu turquoise par complémentarité. Le noir est choisi pour souligner, telle une ligne sous le texte, les détails linéaires comme les plinthes, les tuyaux apparents ou les chants des meubles.